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posté par Jiel, le 24 janvier 2011

Ce mois-ci, une Canadienne de la Nouvelle-Écosse âgée de 10 ans a découvert une supernova inconnue. En examinant une photo récente du ciel, elle s’est rendue compte qu’un objet lumineux n’apparaissait pas sur des photos plus anciennes, ni sur les cartes du ciel.

Le terme supernova désigne ce qui se produit après l’explosion d’une étoile dans l’espace et qui donne lieu à une luminosité extraordinaire. La petite fille a donc vu la disparition d’une étoile très lointaine dans la constellation de la Girafe (le nom provient de sa forme).

C’est une bonne occasion pour rappeler qu’il existe de bons logiciels libres sous GNU/Linux pour les astronomes en herbe. On citera notamment Stellarium et Celestia ; vous en retrouverez d’autres dans la rubrique Astronomie de la Logithèque de Léa. Alors, serez-vous le prochain découvreur d’objets célestes ?

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posté par Jiel, le 1 janvier 2011

L’équipe de Léa-Linux est heureuse de souhaiter une bonne année 2011 à l’ensemble de ses lecteurs et contributeurs francophones.

Nous espérons que les utilisateurs de logiciels libres continueront à être toujours plus nombreux et que la communauté continuera à se développer dans cette joyeuse ambiance d’entraide et de diversité qui la caractérise.

Nous souhaitons aussi de nombreuses nouvelles innovations intéressantes dans la sphère GNU/Linux, qui seront autant d’occasions de rédaction de nouveaux articles dans la section « Documentation » de Léa.

Bonne année !

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posté par Jiel, le 29 décembre 2010

Vous aviez pris une année sabbatique ? Vous étiez partis élever des chèvres en Ardèche ? Alzheimer vous guette ? On a pensé à vous ! Léa-Linux a concocté une petite rétrospective de l’actualité du monde du logiciel libre et d’internet sur l’année 2010, avec des tas de bons liens.

Tout d’abord, cette année aura été rythmée par le feuilleton Mandriva. Se sont enchaînés pêle-mêle divers appels de la communauté vis-à-vis de la direction, plusieurs annonces sur la faillite imminente, la recherche puis l’arrivée de nouveaux investisseurs chyrprioto-russes, une nouvelle version Spring, le fork Mageia soutenu par de nombreux anciens salariés et contributeurs, une fausse nouvelle version 2010.2 contenant toutes les mises à jour et corrections de bugs depuis la version précédente.

Oracle Corporation a également mis de l’ambiance toute l’année, en semant la zizanie dans les projets libres récupérés suite à son rachat en 2009 de Sun Microsystems. OpenSolaris, OpenOffice.org, Java, MySQL, tout le monde en a fait les frais et en a pris pour son grade.

Tandis que la distribution Ubuntu ne dément pas de sa popularité, la plupart des distributions majeures ont sorti une ou plusieurs versions cette année. Certains logiciels populaires ont également publiés de nouvelles versions stables attendues depuis de nombreux mois, tels Vim. On notera la montée en puissance d’Android, qui défie avec succès l’iPhone d’Apple. Maemo/MeeGo se tapit derrière en embuscade.

Enfin, on se souviendra des polémiques et de la cyberguerre autour de WikiLeaks, du million d’articles de Wikipédia francophone, des rumeurs (visiblement infondées) sur des portes dérobées dans OpenBSD tout comme les lois et projets de loi liberticides que sont HADOPI, ACTA ou LOPPSI.

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

C’est tout pour cette année… et c’est déjà pas mal !

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posté par Jiel, le 20 décembre 2010

On ne pouvait pas ne pas vous en parler. La semaine dernière, en France, les députés ont adopté le blocage des sites internet sans juge et le le filtrage d’internet, sans décision judiciaire. Tout cela dans le cadre de la manifique loi LOPPSI. LOPPSI est un projet de loi fourre-tout sur la sécurité qui traite de sujets divers et variés tels que la sécurité routière, l’informatique, les fichiers policiers, les services secrets, les cambriolages, les squats illégaux, la délinquance des mineurs etc. C’est aussi un des projet du genre les plus durs d’Europe, comme le souligne la presse allemande ou le Syndicat de la magistrature.

C’est donc, après HADOPI, un deuxième coup porté à la liberté d’expression et au respect de la vie privée. C’est aussi la banalisation de la surveillance des citoyens et de la censure. Rassurez-vous, un troisième coup arrivera bientôt avec ACTA, une loi internationale (Union Européenne, États-Unis, Canada, Suisse, Japon notamment) qui promeut le filtrage de l’internet pour lutter contre la contrefaçon.

Bien sûr, toutes ces décicisions sécuritaires et liberticides ont pour prétexte la lutte contre les néonazis ou la pédopornographie. Dormez tranquille braves gens, l’état protège vos enfants ! C’est toujours ça, me direz-vous : même pas. La méthode préconisée est toujours la même : on bloque simplement le nom de domaine ou l’IP du site pédophile pour un pays donné ; non seulement c’est très facilement contournable en utilisant un proxy ou un VPN, de plus on ne s’attaquera jamais aux serveurs où est stocké le contenu illégal, ni aux personnes qui hébergent ou font du commerce avec ce genre de contenu. Ceci peut faire supposer qu’il s’agit d’un prétexte et donc que toutes les dérives sont possibles.

Internet a toujours été un espace de liberté. En vingt ans, cela n’a jamais vraiment posé problème. Pourquoi en arrive-t-on là ? Pour trois raisons :

  • Certains politiciens, qui tentent de contrôler au maximum les grands médias, ne supportent pas que certaines infos ou des situations où ils ne sont pas à leur avantage puissent sortir sur les blogs, Dailymotion, Youtube ou WikiLeaks ;
  • Certains mastodontes du monde des affaires, comme l’industrie du divertissement, ne comprennent rien aux évolutions technologiques et préfèrent détruire internet que de s’adapter aux nouveaux marchés ;
  • Et surtout, l’énorme majorité des politiciens, en particulier des députés, ne comprend pas grand chose à l’informatique. Il est donc facile pour les deux catégories précédentes de les embobiner.
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    posté par Jiel, le 4 décembre 2010

    Qui fait GNU/Linux ? Bien évidemment, la communauté du logiciel libre, des milliers de bénévoles répartis tout autour de la planète. Mais aussi, un certain nombre d’entreprises. Les documents ci-dessous nous apportent des précisions intéressantes.

    Noyau

    Jonathan Corbet, Greg Kroah-Hartman et Amanda McPherson apportent des précisions sur le développement du noyau Linux entre 2005 et 2010 (en anglais) : Linux kernel development.

    On y apprend que depuis 2005, environ 6 000 développeurs et 600 entreprises ont été impliqués dans le développement du noyau. Cependant, certains sont plus actifs que d’autres : les 30 plus gros contributeurs (en particulier David S. Miller, Ingo Molnar, Takashi Iwai, Bartlomiej Zolnierkiewicz) ont effectués un petit quart des modifications. Au niveau des entreprises, les plus gros contributeurs sont (dans l’ordre) Red Hat, IBM, Novell (openSUSE), Intel. On notera cependant que la majorité des contributions ne sont pas associées à une entreprise. Il est aussi important de souligner, depuis le précédent rapport, l’arrivée de nouveaux contributeurs du monde des systèmes embarqués et de la téléphonie mobile, Nokia en tête.

    Environnements de bureau

    Dave Neary a donné au GUADEC 2010 des chiffres sur le projet GNOME depuis 10 ans (en anglais) : GNOME census (voir la même info en français sur Silicon.fr ).

    On y apprend que 70 % des contributions au code proviennent de contributeurs financés par des entreprises. Les deux entreprises les plus impliquées sont Red Hat (16,30 % des contributions) et Novell (10,44 %), les autres étant assez loin derrière. Comme pour le noyau, les premiers participants du projet restent les développeurs indépendants et ceux non identifiés. Il aurait été intéressant de comparer avec l’environnement KDE, mais je ne suis pas parvenu à trouver des statistiques sur le projet ; peut-être parce que chez KDE, au lieu de troller, on code :-p

    Autres contributions

    Greg Kroah-Hartman, apportait en 2008 un éclairage (en anglais aussi) sur les modestes contributions de Canonical (Ubuntu) :
    The Linux Ecosystem, what it is and where do you fit in it?.

    On y apprend, sans surprise, que pour X.org, GCC, etc. Red Hat est encore une fois un des soutiens majeurs de ces projets, et que Novell et IBM ne sont pas loin derrière.

    Conclusion

    Deux choses qui interpellent à la lecture de ces chiffres. Tout d’abord, Canonical s’investit très peu en dehors ce qui concerne sa distribution. En dépit des explications de Mark Shuttleworth, Canonical participe pour l’instant assez peu à l’écosystème du logiciel libre… espérons que cela changera ! D’autre part, on constate que Novell est l’un des principaux contributeurs. Or, la stratégie de Novell au sujet du logiciel libre est assez trouble, en particulier son accord avec Microsoft, et on ne risque pas d’y voir plus clair à court terme, puisque Novell vient de se faire racheter par l’américain Attachmate.

    Mais finalement, ce qui fait vraiment plaisir, c’est de voir que le noyau Linux est le plus grand projet collaboratif informatique jamais réalisé, et que des gens et des entreprises d’horizons divers y travaillent tous ensemble. Prendre un manchot par la main, pour l’emmener vers demain, pour lui donner la confiance en son pas, lala…

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    posté par Jiel, le 16 novembre 2010

    Le ministre-président du gouvernement flamand, Kris Peeters, avait cru bon de lancer début 2010 une étude un peu particulière. En effet, le chrétien-démocrate avait en vue d’adopter une extension internet propre .vla pour la Flandre belge. Eh bien, il est en train de revenir sur sa décision. Après une étude, il apparait que cela n’intéresse pas du tout les Flamands, et que cela renforcerait encore les tensions communautaires, alors que le plat pays traverse une crise politique importante.

    Il ne reste plus qu’à ce que le parti rattachiste Rassemblement Wallonie France de Paul-Henry_Gendebien demande d’étendre l’extension .fr à Bruxelles et toute la Wallonie !

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    posté par Jiel, le 12 novembre 2010

    En ces temps de téléchargement, d’automne triste et de crise économique, le porno (Léa, bouche-toi les oreilles !) a décidé de se battre ! Ainsi, un peu plus de 16 000 Américains ont été poursuivis ces derniers jours par l’industrie du sexe pour avoir téléchargé sur internet Batman XXX: A Porn Parody et Teen Anal Nightmare 2 (Non, on ne traduira pas les titres). Le producteur du premier film précise d’ailleurs que « les gens ne réalisent pas que quand vous piratez un film, cela affecte tous les gens qui travaillent très dur (sic !) pour qu’il soit produit, du casting, aux assistants de production en passant par les maquilleurs ».

    Quel est le rapport avec GNU/Linux, me direz-vous ? Vous prévenir que si vous vous délaissez votre compilation de Gentoo pour aller admirer la plantureuse Clara Morgane ou le beau Rocco Siffredi, les producteurs Marc Dorcel ou Fred Coppula vous poursuivront et vous obligeront à jouer dans leur prochain film avec des filles nues sado-masos et des animaux, avec des strings roses et des tatouages « HADOPI je t’aime » ? Vous préciser que le G de point G n’a pas de rapport avec le projet GNU ? Non, mais plutôt une bonne occasion de parler de téléchargement et de copyright.

    Benjamin Mako Hill, chercheur au MIT, membre de la FSF, impliqué dans les projets Debian et Ubuntu, nous livre une vue intéressante sur le partage d’œuvres soumises au copyright, dans le post suivant : Piracy and Free Software. Médéric Ribreux en propose un excellente traduction en français sur LinuxFr : Piratage et logiciel libre. Ce que dit Benjamin est intéressant, car son point de vue sur la piraterie est nuancé : il explique que le partage sans autorisation n’est pas une catastrophe en soi, mais que cela retarde le débat sur le système actuel de copyright. Bref, cela permet un peu d’élever le débat entre les drogués du téléchargement d’œuvres copyrightées et les mercenaires de l’industrie du divertissement.

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    posté par admin, le 20 octobre 2010

    XtreemOS, un projet de recherche en partie financé par la Commission Européenne visant à promouvoir un système d’exploitation fondé sur Linux pour simplifier l’utilisation des grilles de calcul, est heureux d’annoncer l’ouverture au public de son test bed.
    Le but de ce test bed est de permettre aux scientifiques, informaticiens, chercheurs, étudiants et à tous les développeurs intéressés de faire des expérimentations et d’apprendre plus sur le système XtreemOS.

    XtreemOS est un ensemble de technologies développées pour faciliter l’utilisation des clusters et des grilles (et disponible pour la distribution Linux Mandriva). XtreemOS a été développé au cours des 4 dernières années par un consortium international de 19 partenaires académiques et industriels.

    Lorsqu’on lui demande pourquoi le consortium a décidé d’ouvrir leur banc d’essai, le Dr Christine Morin, directrice de recherche à l’INRIA (Institut National de Recherche en Automatique Informatique et) répond : « Nous avons voulu démontrer concrètement nos efforts des quatre dernières années, et également encourager d’autres chercheurs/scientifiques en informatique à participer au développement futur de notre système XtreemOS ». Dr Morin est la coordinatrice scientifique du projet depuis son lancement en 2006.

    Les utilisateurs du test bed pourront effectuer différents tests, porter leurs applications et exécuter des travaux de manière interactive dans un contexte de grille. Le test bed est réparti entre plusieurs partenaires dans toute l’Europe.

    Les utilisateurs intéressés sont invités à se rendre sur le wiki XtreemOS pour obtenir des informations plus complètes : http://xtreemos-user.wiki.irisa.fr/tiki-index.php?page=OpenTestbed&bl

    Pour plus d’information sur le projet et la technologie XtreemOS : www.xtreemos.eu
    Contact : info _arobace_ xtreemos.eu

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    posté par Jiel, le 19 octobre 2010

    GNU/Linux progresse sur les environnements dits critiques. On savait qu’il était utilisé sur les serveurs sensibles des militaires, des grands organismes de recherche, de la NASA et de nombreux industriels. Eh bien, il est désormais en très bonne position dans le monde de la finance. En effet, Computer World UK nous apprend que la Bourse de Londres mettra en production le 1er novembre prochain sa nouvelle plate-forme à base de GNU/Linux et Solaris, pour remplacer la plate-forme buguée « TradElect » basée sur Microsoft Windows.

    GNU/Linux a notamment été choisi par les Anglais pour ses perfomances (des temps de transmission de 0,125 milliseconde ont été relevés lors des tests). Le fait que le Chicago Mercantile Exchange, la Bourse de Tokyo et le NYSE Euronext soient déjà passés à GNU/Linux (Red Hat) n’y est sans doute pas pour rien.

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    posté par Jiel, le 13 octobre 2010

    Vous est-il déjà arrivé, au moment de regarder un document sur un site internet, de vous dire : mais pourquoi me propose t-on de télécharger Acrobat Reader ? Pourquoi pas un autre lecteur de *.pdf, comme les logiciels libres Sumatra PDF, Evince ou XPDF ? Et déjà, pourquoi mentionner un lecteur en particulier ? Serait-ce de la publicité déguisée ?

    Pour alerter le grand public et les administrations sur cette publicité faite à des logiciels propriétaires, la Free Software Foundation Europe (FSFE) lance une campagne qui vise à rescencer les institutions qui mettent en avant Acrobat Reader et consorts, ainsi qu’une pétition pour le retrait des publicités pour des logiciels propriétaires des sites internet publics.

    Bien entendu, il est déjà louable et très apprécié que les institutions publiques proposent des documents aux formats ouverts tels que *.pdf sur leur sites, plutôt que des formats fermés *.doc. Cependant, il est également très contestable de mettre systématiquement un lien vers un éditeur de logiciel propriétaire en particulier : l’administration n’est pas censée être le service marketing d’Adobe.

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