Le 30 septembre et le 1er octobre 2011 se tiendra en Suisse le premier campus « make.opendata.ch » dont le but est de rendre libre l’accès aux données publiques. Ce campus aura pour but de faire se rencontrer des citoyens, des designers, des informaticiens et des journalistes pour exploiter les potentialités offertes par l’utilisation des données publiques suisses.
L’événement make.opendata.ch aura lieu conjointement en Suisse francophone et allémanique à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) à Lausanne et à la Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) à Zürich.
Vous êtes Suisse, vous aimez la transparence, vous aimez avoir accès à plein de données publiques facilement : allez-y !
Plus d’information : http://makeopendata.ch et http://opendata.ch.
Les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre, c’était déjà il y a un mois. Un événement convivial, qui permet de se plonger en plein cœur de la communauté du libre. Merci à Utopyah et Merlin8282 pour leur présence. Léa-Linux remercie tous ceux qui sont venus sur le stand Léa, pour nous acheter un tshirt ou nous exprimer leur sympathie 🙂
Quelques photos sont disponibles ici :
* Galerie de Léa : http://www.flickr.com/photos/lea-linux…
* Galerie de Merlin : http://hopla.mine.nu/public/galeries/index.php…
* Galeries des RMLL : http://photo.rmll.info/index.php/RMLL-2011—Strasbourg
Merlin a même fait quelques vidéos pour vous : http://hopla.mine.nu/public/videos_merlin8282/RMLL2011/
Sur ce, Léa vous souhaite de bonnes vacances estivales, et vous retrouve à la rentrée avec plaisir et plein de nouvelles documentations.
Connaissez-vous les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL) ? C’est un événement majeur du logiciel libre. Une occasion unique de comprendre ce que signifie le terme de communauté : les utilisateurs et les contributeurs du logiciel libre échangent avec bonne humeur au gré des activités et des conférences.
La rencontre n’est pas véritablement mondiale car elle accueille une écrasante majorité de Français, mais il est fréquent d’y croiser quelques Allemands, Espagnols, Anglais, Marocains, Belges, Suisses et Québécois.
Créées à Bordeaux, les RMLL se déplacent dans différentes villes françaises chaque année. Cette édition 2011 se déroulera du 9 au 14 juillet au pays des tartes flambées et des cigognes, dans la ville du siège du Parlement Européen. Vous pourrez y retrouver Léa-Linux les derniers jours des rencontres au stand 47, dans le bâtiment dit « le Patio », à 100m de la Faculté de Droit, Place d’Athènes, 67000 Strasbourg.
Notez qu’en train, les RMLL 2011 ne sont qu’à 1h10 de Bâle, 2h de Luxembourg, 2h10 de Zürich, 2h20 de Paris et de Francfort, 3h10 de Cologne et 3h20 de Lille. Juste le temps de lire un bon bouquin ou de compiler sa Gentoo ! Si vous ne deviez assister qu’à un seul événement du libre, choisissez celui-ci.
PS : Pour ceux qui ne voudraient pas attendre le 9 juillet pour s’amuser, Léa vous recommande une chouette pièce de théâtre, « La folle de Chaillot » de Jean Giraudoux, à Paris à l’Espace Kiron, jusqu’au 8 juillet. Plus d’infos ici.
Les journalistes français Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier viennent d’être libérés après avoir été otages 547 jours en Afghanistan. D’autre part, Nelson Mandela, emprisonné vingt-six ans pour son engagement contre l’apartheid, fête son 92e anniversaire. Pas besoin de philosopher beaucoup pour comprendre la force du mot « liberté » à travers ces deux événements.
C’est cette notion de liberté que l’on retrouve dans le terme de « logiciel libre ». Bien sûr, on ne parle que d’informatique. Mais il s’agit, toutes proportions gardées, du même concept. Avec un logiciel libre, il y a de nombreux avantages et quasiment aucune contrainte (à part éventuellement de devoir redistribuer les modifications sous la même licence). On est libre de faire ce que l’on veut du logiciel. Un logiciel pour tous, par tous, pour tous les goûts et tous les usages. On maîtrise notre environnement numérique. Et tout cela parfaitement légalement.
Juste avant le sommet du G8 de Deauville, se tenait à Paris un forum de l’internet : le e-G8. Organisé sous la supervision de l’Elysée par Maurice Lévy, PDG de l’agence de publicité Publicis et organisateur du Forum économique de Davos, ce sommet à 3 millions d’euros était financé par de grands groupes tels que Vivendi, Orange ou Microsoft.
Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il en ressorte grand chose, suf bien sûr la mise à disposition du jardin des Tuileries ou la photo du président français Nicolas Sarkozy avec Mark Zuckerberg, le patron de Facebook. Sans surprise, les intervenants ont brillé par leur entêtement à voir de la piraterie partout et leur envie de contrôler ce grand média libre qu’est Internet.
C’est assez triste de voir les élites financières et politiques passer à côté des avantages d’internet en terme d’accès à la culture, à la connaissance, au partage et à la liberté d’expression. Force est de constater que, plutôt que de profiter des nouveaux outils à la disposition de tous, la plupart des joyeux présents du « e-G8 » rêvent de créer un Mur de Berlin autour des internautes.
Heureusement, certaines personnes sont venues troubler la douce connivence du forum : on retiendra l’intervention de John Perry Barlow, parolier du groupe de rock américain Grateful Dead et cofondateur de l’Electronic Frontier Foundation, ainsi que celle de Jérémie Zimmermann de La Quadrature du Net. On a ainsi entendu un peu de bon sens, notamment : « une propriété, c’est quelque chose que quelqu’un peut me prendre; ça ne s’applique pas à l’expression. », « je ne vois que des institutions prédatrices qui se nourrissent de la création des autres, qui essayent de préserver des modèles économiques éculés » ou « les gens qui partagent le plus de fichiers sur internet sont ceux qui dépensent le plus ».
Sources :
* Site officiel du forum, 7 juin 2011 : www.eg8forum.com/fr/
* Wikipédia, e-G8, 7 juin 2011 : fr.wikipedia.org/wiki/E-G8
* Le Canard Enchainé, Publicis finance la « e-stature » de Sarkozy, 1er juin 2011.
* Le Monde, Internet n’a pas à être « civilisé », 7 juin 2011 : www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/06/…
* Sud Ouest, Zuckerberg pour le partage global, 26 mai 2011 : www.sudouest.fr/2011/05/26/zuckerberg-…
* Vincent Truffy, (Blog Mediapart), eG8: l’affront fait au ministre, 24 mai 2011, blogs.mediapart.fr/blog/vincent-truffy/…
* Youtube, Interventions de J. Perry Barlow et J. Zimmermann : youtube.com/watch?v=U0Nl2Xnmd5g et youtube.com/watch?v=YY5sZ5rMygc
Léa-Linux était présent sur le stand C34, stand commun avec nos complices de Framasoft – en particulier Pierre-Yves, Thomas et Simon. Côté Léa, le stand était surtout tenu par Jiel, mais on a pu y rencontrer quelques autres Léasiens (Prae, Hélène, Stéphane et Hélène). Au menu, vente de tshirts, présentation du site et explications sur GNU/Linux. Et comme notre passion, c’est l’aide, nous avons pu également dépanner nos voisins d’Ikoula (hébergeur web) avec un porte-manteau et l’équipe dynamique d’iTeam (GUL de l’école ECE) avec un câble réseau 🙂
Résumer le salon serait un peu fastidieux, voici donc simplement, en vrac, quelques éléments qui nous ont marqués cette année :
Vous pourrez retrouver des photos du salons ici :
http://www.flickr.com/photos/lea-linux/
Des liens vers d’autres galeries seront complétés au fur et à mesure.
Comme tous les ans (depuis 2003 !), Léa-Linux sera présent à Solutions Linux, les 11 et 12 mai 2011 à La Défense (Paris).
Cette année, Léa ne sera présente que les deux derniers jours du salon sur trois (mercredi et jeudi) et tiendra stand commun avec Framasoft, célèbre et excellent portail sur les logiciels libres. Notre stand sera situé dans le Hall Marie Curie, stand C34, au sein du village associatif, à côté du stand Openstreetmap.fr et en face du stand April.
Que vous veniez pour aider à tenir le stand ou pour discuter un coup, vous êtes les bienvenus sur le stand ! Des tshirts avec la petite Léa seront disponibles.
évidemment, ceci était un poisson d’avril !
A peine quelques mois après l’accord Nokia-Microsoft, une autre nouvelle va modifier le monde des smartphones, tablettes et terminaux mobiles : Android va abandonner le noyau Linux.
Jusqu’ici, Android était basé sur le noyau Linux (un fork, en quelque sorte), tout en possédant une interface spécifique, développée en java. Cela pour deux raisons : d’une part parce qu’Android n’avait pas besoin de toutes les fonctionnalités du noyau et d’autre part parce qu’il y avait des désaccords sur de nouvelles fonctionnalités à intégrer au noyau que Google jugeait indispensables pour les applications mobiles, mais pas le reste de la communauté. Néanmoins, il subsistait jusqu’ici une certaine collaboration entre les développeurs du noyau et les équipes de Google : ainsi, deux employés de Google avaient pour mission de travailler avec les développeurs de Linux.
Cependant, les choses s’étaient durcies en décembre 2010, quand certains développeurs d’Android avaient précisé que les équipes d’Android étaient fatiguées du processus de collaboration au noyau, étant donné tout le travail à accomplir et la petite taille de leur équipe. Ce n’est donc pas complétement une surprise si Google a annoncé ce matin, conjointement sur Facebook et Twitter, que la prochaine version d’Android aurait un noyau de la famille L4 (L4Ka::Pistachio) et ne serait donc plus basé sur Linux.
Même si Google a assuré que ces changements n’impacteraient pas l’interface et seraient transparents pour les utilisateurs, il n’empêche que cela devrait changer considérablement l’architecture. L4Ka::Pistachio est un micro-noyau alors que Linux est un noyau monolithique modulaire. Concrètement, au lieu d’avoir un gros noyau qui grandit au fil du temps et des ajouts de fonctionnalités, nécessitant une équipe toujours plus conséquente pour le maintenir, le micro-noyau se charge du strict mininum et au-dessus sont lancés une horde de petits serveurs pouvant être modifiés et remplacés sans impacter le coeur du système.
On apprend que L4Ka::Pistachio a été choisi pour Android parce qu’il s’adapte parfaitement bien aux systèmes embarqués modernes (due to its nature, L4 perfectly matches the requirements of modern embedded systems) et qu’il est très portable : il fonctionne sur Intel, AMD 32 et 64 bits et PowerPC et vient d’être porté sur l’architecture ARM pour l’occasion. Un autre avantage cité est que cela devrait faciliter le développement du système, une petite équipe se concentrant sur le strict minimum (le micro-noyau) et le reste pouvant être assuré par des développeurs extérieurs. On voit donc que malgré certaines craintes de la communauté, Android souhaite donc continuer à avoir un développement ouvert.
Rendez-vous donc mi-2011 pour découvrir la nouvelle version d’Android. On notera que bien évidemment, Android reste libre puisque L4Ka::Pistachio, développé à l’Université de Karlsruhe, est sous licence BSD.
Le 11 février 2011 restera peut-être dans l’histoire comme une date mythique pour Nokia : Nokia et Microsoft ont annoncé un partenariat stratégique entre les deux firmes, qui fait que Nokia adopte Windows Phone comme plate-forme principale pour ses téléphones et abandonne grosso-modo le développement logiciel pour se recentrer uniquement sur le matériel.
Pour Microsoft, l’intérêt de cette alliance est évident. Windows Phone peine à dépasser 3% du marché des smartphones quand Android, iOS et BlackBerry dépassent chacun les 15%. Nokia lui, reste avec 40 % du marché le plus grand constructeur de téléphones portables au monde. Même si Nokia a pris beaucoup de retard sur le marché des smartphones, Windows Phone peut espérer progresser grâce à la plateforme matérielle réputée de Nokia. En outre, Windows Phone continuera d’être disponible chez LG, HTC et Samsung.
Pour Nokia, en dépit de ses problèmes financiers, l’intérêt d’une telle alliance ne saute pas aux yeux, alors que Nokia avait massivement investi dans le système libre MeeGo développé avec Intel. En cas d’abandon de ses systèmes Symbian et Maemo/MeeGo, on se serait plutôt attendu à ce que Nokia se dirige vers Android, plus populaire et plus stable que Windows Phone. Bref, une décision assez incompréhensible, d’autant plus que suite à cette annonce, le titre Nokia a perdu 20% en bourse et que de nombreuses suppressions d’emplois de R&D en Finlande ont été annoncées.
Incompréhensible ? Sauf si on sait que le nouveau PDG de Nokia, Stephen Elop, était jusque septembre 2010 un cadre dirigeant de Microsoft et qu’il est encore actuellement le 8e actionnaire de Microsoft. On notera également que suite à cette annonce, Chris Weber, un autre cadre dirigeant de Microsoft, a été nommé à la tête de Nokia US. Bref, cet accord peut autant être une stratégie de rupture chez Nokia qu’une prise de contrôle du géant finlandais par l’ogre américain.
C’est probablement une très mauvaise pour les projets libres de Nokia, à savoir Qt, Maemo et MeeGo (d’autant plus que dans Windows Phone les logiciels libres sont interdits) et pour l’avenir de ses smartphones tels que le N900. Ca l’est d’autant plus pour la companie elle-même, une des dernières entreprises européennes qui maîtrisait son développement logiciel.
Quelques liens pour appronfondir le sujet :
L’Écho des Gnous est une émission de radio diffusée un dimanche sur deux depuis octobre 2010 sur la radio libre et associative Radio Campus, et animée et réalisée par l’association Chtinux. Elle se donne pour but de présenter l’actualité informatique sous l’angle des logiciels libres, de vulgariser ces derniers et de sensibiliser le grand public aux libertés numériques.
La première partie est une revue de l’actualité des deux semaines écoulées, suivie d’une rubrique de démystification autour de l’informatique, la Degeekalisation. Enfin, un sujet principal est développé dans la deuxième partie de l’émission. Il peut s’agir d’un thème tel que les distributions Linux ou les brevets logiciels, ou une interview. Une interview de Richard Stallman sera d’ailleurs diffusée lors de l’émission du 6 mars, à l’occasion de sa venue à Lille le 23 février pour une conférence à l’Institut d’Études Politiques.
L’émission peut être écoutée en FM sur 106,6 Mhz dans la région lilloise, ou sur campuslille.com. Le podcast est disponible à cette adresse : http://www.chtinux.org/activites/podcast
Pour toute demande ou suggestion, vous pouvez contacter l’équipe de l’émission à info AROBASE chtinux POINT org.
(Merci à Alexandre pour avoir rédigé cette présentation)