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Version du 31 décembre 2010 à 14:46
XINETD sous toutes ses coutures
Avant propos
Cet article a pour objectif d'expliquer le fonctionnement et la configuration du super démon xinetd. Pourquoi particulièrement celui-ci ? Parce qu'il est utilisé fréquemment pour l'accès à nombre de services réseau et devient un outil non négligeable de sécurisation de celui-ci (en plus d'un bon firewall bien sûr). Cet article n'a pas pour objectif d'être complètement exhaustif mais de présenter les configurations les plus courantes de xinetd. Pour plus d'infos, consulter le man (on s'en serait douté ;) )
Inetd ou Xinetd ?
Selon la distribution vous trouverez soit un démon inetd, soit un démon xinetd. La tendance est tout de même d'utiliser de plus en plus ce dernier.
Définition
Dans l'absolu, inetd et xinetd ont le même rôle, à savoir de piloter l'accès à un ou plusieurs services réseaux. Ils agissent comme une standardiste. Ils reçoivent des requêtes de clients, extérieurs pour la plupart, qui demandent un accès à un service réseau déterminé (ex : ftp, telnet, ssh...). Le super démon va, en fonction des instructions qu'on lui aura données (fichiers de configuration) transmettre ou rejeter l'appel.
Ce qu'apporte xinetd
inetd, jusque là utilisé, permettait, grâce au fichier /etc/inetd.confet au wrapper tcpd, de paramétrer l'accès aux services en l'autorisant/interdisant totalement ou partiellement. (cf. les fichiers /etc/hosts.allow et /etc/hosts.deny).
xinetd apporte des fonctionnalités bien plus importantes et permet d'affiner les paramétrages d'accès aux services. On citera dans le désordre :
- possibilité d'affiner les logs des services gérés
- paramétrage d'accès par service et non global
- paramétrage des plages horaires de disponibilité des services
- possibilité de chrooter les services (ex : ftp)
- possibilité de limiter les attaques de type deny of service (contrôle de la priorité d'un serveur, contrôle de la charge CPU, contrôle du nombre de connexions par service, ...)
- redirection de ports
Passer de inetd à xinetd
Si votre distribution préférée utilise inetd et qu'après avoir eu le courage de lire cet article, vous souhaitez utiliser xinetd, il existe un script qui vous permettra de transformer le fichier inetd.conf en fichier xinetd.conf, utilisable par xinetd
Ce script, xconv.pl, est un script perl fourni avec xinetd. Attention si ce script peut vous donner la structure générale du fichier de configuration, il ne vous permettra pas de profiter des apports de xinetd. Rien de tel qu'un bon éditeur de texte et ce qui suit ci-dessous.
configuration générale de xinetd
On entre dans le vif du sujet :). Pour configurer xinetd, vous aurez à connaître la syntaxe, commune de /etc/xinetd.conf et, selon les cas de figure, les fichiers situés dans le répertoire /etc/xinetd.d.
L'arborescence de xinetd
L'arborescence de la configuration de xinetd est relativement simple. On en rencontre 2 types :
- un seul fichier de configuration : /etc/xinetd.conf qui comprendra la configuration générale de xinetd et la configuration des services gérés par xinetd. (exemple plus loin dans l'article)
- un fichier réservé à la configuration générale de xinetd, nommé aussi /etc/xinetd.conf. La configuration des services est déportée dans des fichiers situés dans le répertoire /etc/xinetd.d. Ce répertoire comprend un fichier de configuration par service géré par xinetd. Le fichier porte le nom du service.
Pour utiliser ce deuxième cas de figure, le fichier /etc/xinetd.conf doit contenir la ligne suivante :
includedir /etc/xinetd.d
C'est ce deuxième cas de figure qui est le plus couramment utilisé dans les distributions.
Syntaxe générale d'un fichier de configuration
Le fichier de configuration de xinetd est un ensemble d'une ou plusieurs directives dont la syntaxe est la suivante :
service nom_du_service
{
...
}
Le nom de la directive est soit defaults et la configuration porte alors sur l'ensemble des services gérés par xinetd, soit le nom d'un des services géré par xinetd. A l'intérieur de chacune de ces directives on trouvera des attributs, un par ligne, écrits de la manière suivante :
<attribut> <assignement> <valeur> <valeur> ...
Les attributs seront détaillés plus loin. Les assignements peuvent prendre différentes valeurs : =, -=, +=.
Exemple :
root@pingu# cat /etc/xinetd.d/telnet
service telnet
{
...
server = /usr/sbin/in.telnetd
...
}
avec :
attribut : server
assignement : "="
valeur : /usr/sbin/in.telnetd
Pour reprendre l'arborescence de xinetd et les 2 cas de figure exposés ci-dessus, on obtiendra les fichiers suivants :
un seul fichier de configuration | un fichier de configuration par service |
/etc/xinetd.conf defaults { ... } service service1 { ... } service service2 { ... } |
/etc/xinetd.conf defaults { ... } /etc/xinetd.d/service1 service service1 { ... } /etc/xinetd.d/service2 service service2 { ... } |
Écriture des fichiers : attributs obligatoires
Nous allons lister les différents attributs utilisables pour configurer xinetd. Certains sont facultatifs et vous permettent d'affiner son rôle. Toutefois d'autres sont obligatoires et s'ils ne sont pas présents, empêcheront tout ou partie des services de fonctionner.
Avant de les lister, petit point de vocabulaire : on distingue les services dits internes et externes. A quoi ? A xinetd bien sur :). Les services internes, comme servers, services, xadmin sont des services propres à xinetd qui fournissent des informations sur le fonctionnement du super-démon. Il vaut mieux ne pas utiliser ces services car ils exposent la machine inutilement et les fichiers de log de xinetd vous fourniront les mêmes informations.
Voilà donc les attributs que vous devrez utiliser :
Attribut | Définition |
socket-type | type de socket utilisé pour le service : dgram s'il utilise le protocole UDP, stream s'il utilise le protocole TCP - consulter le fichier /etc/services pour avoir l'information. |
user | identité sous laquelle le service sera lancé |
server | chemin et nom du serveur |
wait | Définit le comportement du service dans le traitement des threads : yes pour un service mono-thread (une connexion simultanée par service et une seule), no pour un service multithread (possibilité d'avoir plusieurs connexions simultanées au service) |
protocol | Protocole utilisé par le service. Si rien n'est précisé, c'est le protocole spécifié dans le fichier /etc/services qui sera utilisé. |
rpc_version rpc_number |
Ne concerne que les services basés sur les RPC (exemple : NFS) |
port | Port associé au service. Là encore, s'il n'est pas précisé, c'est le port spécifié pour le service dans le fichier /etc/services. |
Affiner les logs avec xinetd
Une des fonctionnalités de xinetd est de permettre d'affiner ce que vous voulez loguer et dans quel(s) fichier(s) vous voulez le loguer.
Localisation des logs
C'est l'attribut log_type qui va donner cette localisation. Il peut prendre 2 valeurs :
- SYSLOG syslog_facility [syslog level] : les logs seront alors gérés par le démon syslogd. Vous pourrez préciser le niveau de log (voir man syslog) : avec les valeurs emerg, alert, crit, err, warning, notice, info, debug. L'ordre de ces valeurs indique une quantité croissante d'informations récupérées par syslogd. Par défaut, c'est le niveau info qui est utilisé. Vous retrouverez ensuite les logs généralement dans le fichier /var/log/messages (cf. /etc/syslog.conf).
Inconvénient de cette méthode : toutes les informations sont stockées dans un seul fichier et difficiles à lire étant donné la quantité d'éléments recueillis pour le noyau.
- FILE file [soft limit [hard limit]] : vous allez pouvoir complètement configurer la destination de vos logs et dans l'absolu, prévoir un fichier de log par service géré par xinetd. Le mot-clé FILE sera suivi du nom du fichier. Si celui-ci n'existe pas, il sera créé.
De manière facultative, vous pouvez également préciser 2 types de limites à la taille du fichier de log : une limite soft qui lorsqu'elle est franchie provoque l'envoi d'un message d'alerte (mais les logs continuent d'alimenter le fichier) et une limite hard, qui lorsqu'elle est franchie bloque l'envoi de logs supplémentaires dans le fichier concerné. L'utilisation de ces deux limites est recommandée pour éviter de saturer le système de fichiers.
Les limites sont à donner en octets (1000b), en kilo-octets (1000k) ou en mega-octets (1000m).
Contenu des logs
Outre la localisation des logs, il est possible également de paramétrer le contenu des logs. On utilisera les attributs log_on_success et log_on_failure qui, comme l'intitulé l'indique, listent ce qui sera logué en cas de succès et d'échec de l'accès au service. Les valeurs sont :
- PID : numéro de process du serveur lancé
- HOST : adresse distante cliente du serveur
- USERID : user id de l'utilisateur distant
- DURATION : durée de la session
Les 4 valeurs sont utilisables avec l'attribut log_on_success. Seuls HOST et USERID sont utilisables avec log_on_failure.
Exemple :
service trucmuche
{
...
log_type = FILE /var/log/xinetd/trucmuche.log
log_on_success = PID USERID HOST DURATION
log_on_failures = HOST USERID
...
}
Dans ce cas de figure, le fichier de log du service trucmuche sera /var/log/xinetd/trucmuche.log. Les informations recueillies dans tous les cas seront l'adresse du client et son identité et en cas de succès, on aura également le PID du serveur et la durée de la session
Xinetd pour contrôler les accès à votre machine
Xinetd dispose de nombreux attributs complémentaires, facultatifs mais qui vont permettre d'en faire un outil de sécurisation des services réseaux et du système dans son ensemble. Ci-dessous, les principales fonctionnalités proposées.
Contrôler l'origine des accès
Avec des attributs supplémentaires, vous allez pouvoir filtrer les clients qui vont pouvoir ou non se connecter à vos serveurs.
Filtrer des adresses : only_from = valeur [valeurs...].
La connexion au service ne sera possible qu'à partir de la liste fournie à cet attribut. Elle peut contenir :
- des adresses IP : facile à comprendre je ne m'étends pas.
- des adresses réseau : 192.168.0.0 par exemple. Seules les adresses IP de ce réseau pourront accéder au service
- des hostnames : Ce sont des noms de machine. A utiliser si et seulement si le fichier /etc/hosts est correctement renseigné. La résolution de nom se fait au moment de l'accès.
- des noms de domaine : lea-linux.org par exemple. Seul le domaine de Léa pourra alors accéder à votre service.
Vous pouvez bien sûr panacher les valeurs.
Exemple : configuration des accès ftp sur ma machine :
service proftpd
{
...
only_from = citrouille 192.168.1.0 lea-linux.org
...
{
Les seuls autorisés à utiliser mon serveur ftp seront : la machine "citrouille", les machines du réseau 192.168.1.0 et celles du domaine lea-linux.org.
Un attribut qui a également pour effet de filtrer les accès est no_access = valeur [valeurs...]. Il fonctionne exactement de la même façon que only_from sauf qu'il détermine les machines, adresses IP, hostnames, adresses réseaux et/ou noms de domaine pour lesquels vous voulez interdire l'accès à votre service.
Attention, encore une fois, xinetd utilisé seul ne vous garantira pas la sécurité de votre système. Il est essentiel d'y adjoindre un bon firewall.
Contrôler le moment des accès
Vous pouvez choisir le moment auquel vous autoriserez les accès à tout ou partie de vos services réseaux. On utilisera l'attribut access_times. Il vous permet de définir une ou plusieurs plages horaires pendant lesquelles la connexion sera possible.
Syntaxe : access_times = interval [interval...]
L'intervalle de temps s'écrit : heures:minutes-heures:minutes
Exemple : Je veux limiter l'accès de mon ftp de 9h à 12h et de 14h à 16h.
service proftpd
{
...
access_time = 9:00-12:00 14:00-16:00
...
{
Contrôler l'exposition du système pendant l'accès : chroot
Véritable couteau suisse de la configuration de services réseau, xinetd vous permet de "chrooter" un service. Rappel : la commande chroot permet de lancer un programme en restreignant ses accès disques à une sous arborescence. En fait pour le processus, la racine du disque est la racine de l'arborescence dans laquelle il a été restreint.
L'attribut server_args va nous permettre d'automatiser le chroot : la commande chroot est considérée comme le serveur et le service est passé en argument.
Exemple : Je veux chrooter mon serveur ftp.
service proftp
{
...
server = /usr/sbin/chroot
server_args = /opt/proftpd/proftpd
...
{
Lorsqu'un client tente un accès ftp, chroot est exécuté en tant que serveur et proftpd en tant qu'argument, ce qui revient à la commande connue : /usr/bin/chroot opt/proftpd/proftpd.
Autoriser / interdire un service
Dans la plupart des distributions, les services installés et gérés par xinetd sont désactivés d'office, pour des raisons de sécurité. D'autre part vous pouvez, pour un temps, choisir de désactiver complètement un service. Tout ceci est lié à l'utilisation de l'attribut disable.
Syntaxe : disable = yes|no
Exemple : Je veux désactiver telnet.
service telnet
{
disable = yes
...
{
Xinetd pour limiter les attaques de type Deny of Service
- Contrôle de la charge CPU : rlimit_cpu = seconds. Cet attribut vous permet de limiter le temps CPU utilisé par un ou plusieurs services. Un des effets induits par une attaque de type Deny Of Service.
- Priorité accordée au processus serveur : nice = level. Fonctionnant comme avec la commande nice, l'attribut permet de fixer une priorité d'ordonnancement pour le serveur. Le level peut prendre les valeurs de -20 (le plus prioritaire) à 19 (le moins prioritaire). Cela vous permet par exemple de passer en process moins prioritaire un serveur ftp par rapport aux process de vos applications courantes. Après tout c'est votre machine ;).
- Limite du nombre de connexions par service : instances = value. L'attribut détermine le nombre d'instances simultanées du serveur qui seront autorisées. Préciser un nombre. Sans précision, le nombre d'instances pourra être illimité.
- Limite du nombre de connexions ayant la même origine : per_source = value. Non seulement vous pouvez filtrer les adresses IP clientes, le nombre d'instances du serveur mais vous pouvez aussi limiter le nombre de connexions à un serveur donné provenant d'une même adresse IP. Ceci est une limite non négligeable aux attaques dues à des connexions multiples sur vos serveurs accessibles.
- Blacklister des adresses IP : Il vous est possible blacklister des adresses IP qui tenteraient des connexions sur des services que vous avez désactivés mais qui constituent la cible préférée des hackers (exemple : telnet). On utilisera 2 attributs de manière combinée :
flags = SENSOR
deny_time = minutes
SENSOR empêche toute connexion au service concerné et stocke l'adresse IP pendant un temps déterminé par l'attribut deny_time. Si cette même adresse tente de se connecter à n'importe quel service géré par xinetd, il sera automatiquement bloqué. Le temps est déterminé en minutes, mais vous pouvez utiliser également la valeur FOREVER : l'IP restera blacklistée jusqu'au prochain redémarrage de xinetd.
Autres fonctionnalités de xinetd
Je ne verrai pas ici toutes les possibilités offertes par xinetd mais 2 en particulier : la redirection de port et l'attribution d'un service à une interface réseau.
Redirection de ports
Même si ce n'est pas sa fonction principale, xinetd peut vous permettre de faire de la redirection de port, si vous ne souhaitez pas approfondir iptables. On utilisera pour cela l'attribut redirect.
Syntaxe : redirect = adresseIP port
Exemple : Je dispose d'une passerelle vers Internet et une machine sur le même réseau local dont l'adresse IP est 192.168.0.3. Je souhaite installer un serveur telnet sur cette dernière machine. Je vais donc faire en sorte que les requêtes qui arrivent de l'extérieur pour mon serveur telnet soient redirigées vers cette machine.
root@pingu# cat /etc/xinetd.d/telnet
service telnet
{
...
server = /usr/sbin/in.telnetd
redirect = 192.168.0.4 23
}
On teste maintenant la connexion :
root@pingu# telnet 217.11.12.13
Trying 217.11.12.13...
Connected to 217.11.12.13.
Escape character is '^]'.
Red Hat Linux release 8.0 (Psyche)
Kernel 2.4.18-14 on an i586
login: anne
Password:
Last login: Fri Nov 8 12:26:44 on :0
[anne@citrouille anne]$ hostname
citrouille
La connexion telnet est établie et la commande hostname nous confirme que je ne suis pas sur la passerelle mais sur la machine citrouille dont l'adresse IP est 192.168.0.4
Attribution d'un service à une adresse IP
xinetd va vous permettre de lier un service à une adresse IP grâce à l'attribut bind.
Pour éclaircir la description de cet attribut, nous allons nous appuyer sur un exemple. Je vais reprendre mes 2 machines de l'exemple précédent. Mon objectif : je veux construire 2 serveurs ftp bien différenciés. L'un sera réservé à mes machines en local (serveur de fichiers interne) l'autre mettra à disposition d'autres fichiers sur un serveur ftp réservé aux connexions externes. (Après tout je ne partage pas tout :)).
Ma machine pingu (ma passerelle) a 2 interfaces réseau avec les adresses IP respectives : 192.168.0.3 et 217.11.12.13. Je vais donc effectuer les attributions grâce au fichier suivant :
root@pingu# cat /etc/xinetd.d/proftpd
service proftpd
{
id = ftp_public
...
server = /opt/proftpd/proftpd
bind = 217.11.12.13
}
service proftpd
{
id = ftp_privé
...
server = /opt/proftpd/proftpd
bind = 192.168.0.3
}
L'attribut id sert uniquement à différencier les 2 configurations du service. Tout ceci bien sûr doit s'accompagner d'une configuration de votre serveur ftp.
xinetd parle à vos visiteurs
Pour finir, xinetd vous permet également d'afficher des messages lors de la connexion à un service grâce aux attributs suivants :
- banner = fichier - affiche le contenu de fichier si l'accès est autorisé, et avant même authentification.
- banner_succes = fichier - affiche le contenu de fichier en cas de réussite de l'authentification
- banner_fail = fichier - affiche le contenu de fichier en cas d' échec de l'authentification
Exemples de configuration
Ci-dessous quelques exemples de fichiers de configuration de services, issus entre autres du man de xinetd.conf
Exemple 1
Le 1er exemple est un fichier de configuration du service ftp.
root@pingu# cat /etc/xinetd.d/ftp
service ftp
{
socket_type = stream
wait = no
nice = 10
user = root
server = /usr/etc/in.ftpd
server_args = -l
instances = 4
log_type = FILE /var/log/ftp.log
log_on_success = DURATION HOST USERID
access_times = 2:00-9:00 12:00-24:00
}
Le serveur ftp, hormis les paramètres génériques de configuration, autorise des connexions entre 2h et 9h et entre midi et minuit. Son fichier de log est /var/log/ftp.log et contient, en cas de connexions réussies, la durée de la connexion, le nom de la machine cliente et l'UID de l'utilisateur connecté. Seules 4 instances simultanées sont autorisées
.
Exemple 2
Le 2e exemple est un fichier de configuration du service telnet.
root@pingu# cat /etc/xinetd.d/telnet
service telnet
{
socket_type = stream
wait = no
nice = 10
user = root
server = /usr/etc/in.telnetd
rlimit_as = 8M
rlimit_cpu = 20
}
Exemple 3
Le dernier exemple se compose de 2 fichiers de configuration pour la gestion de samba. par xinetd. En effet, le service samba lance 2 démons, nmbd et smbd
root@pingu# cat /etc/xinetd.d/netbios-ssn
service netbios-ssn
{
socket_type = stream
protocol = tcp
wait = no
user = root
server = /usr/sbin/smbd
only_from = 192.168.0.0
disable = no
}
root@pingu# cat /etc/xinetd.d/netbios-ns
service netbios-ns
{
socket_type = dgram
protocol = udp
wait = no
user = root
server = /usr/sbin/nmbd
only_from = 192.168.0.0
disable = no
}
Hormis les paramètres génériques de configuration de smbd et nmbd, on a configuré samba de manière à ce qu'il ne soit utilisable que sur le réseau interne 192.168.0.0.
Le mot de la fin
Je n'ai pas exploré ici l'intégralité des possibilités de xinetd. La meilleur des choses à faire pour cela est de se reporter au man. Si vous disposez encore une distribution utilisant inetd, et au vu de toutes les fonctionnalités de xinetd, il semble opportun d'abandonner le premier pour le deuxième. Bien exploité, il devient véritablement un outil de sécurisation de votre système, dès lors que vous mettez en place un certains nombres de serveurs qui, ouvrant votre machine sur l'extérieur, ouvre également la voie aux vilains hackers ;).
N'hésitez pas à me faire parvenir vos remarques et ajouts divers sur le contenu de cet article.
@ Retour à la rubrique Réseau et sécurité
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Copyright © 15/11/2002, Anne
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